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1Monseigneur, après avoyr receu la lettre de messieurs les consulz de Vienne, double de
2laquelle vous envoyons, pour nous garder de surprinse, soubz l’authorité de la
3justice, ceste nuict passée, on a gardé les portes de la ville de Vallence et faict
4pathruilhes, comme encores on faict garde, sans exhiber les armes, de quoy
5n’avons voleu fère faulte vous advertir par le present porteur, aux fins de
6recepvoyr vous commandemans de ce que aurons à faire. Et pour ce qu’en
7ceste ville y a plusieurs estrangiers que ceulx de la pretandue relligion
8entretiennent à leurs maisons comme serviteurs ou aultrement, les faisans
9travailher en chambre, nous vous supplions très humblement,
10si cognoissés que les affaires le portent et que soyons les plus fortz, de
11nous envoyer mandemant et escripre à monsieur Galbert, lieutenant du sieur juge
12et à monsieur Correri, pour les faire sortir et surtout nous envoyer votre
13advis, à quoy obeyrons et garderons vous commandemantz d’aussi bon cueur
14et affection comme nous prions Dieu,
15Monseigneur, vous donner sancté longue et heureuse vie. De Vallence, ce XXIXe
16D’aoust 1572.
17Vous très humbles et très obeyssans serviteurs les
18consulz de Vallence.
19Borye, secretaire